Le Var, côté Toulon

Bandol

Réputé pour son vignoble, Bandol s’est développé grâce au commerce du vin au XIXème S. Devenue station climatique en 1923, Bandol vit arriver ses premiers touristes. Mistinguett, Fernandel, Raimu ou Henry Salvador choisirent d’y établir leur villégiature.
Nichée entre des collines recouvertes de genêts, de pins et de mûriers, Bandol abrite de jolies plages de sable blond et de galets.

Sanary-sur-mer

Sanary a la particularité d’avoir conservé son âme de village : placettes ombragées, fontaines, façades colorées, rues piétonnes menant au port où barques et pointus s’abritent du Mistral. Depuis la tour romane sur le port, vous jouirez d’un magnifique panorama sur le mont Faron et les îles des Embiez. Elle abrite le musée international de plongée.
En marge des grandes plages (Le Lido, La Roche taillée), Sanary déploie une kyrielle de plages de charme (La Gorguette, Portissol).

Toulon

Avec sa rade magnifique, sa vieille ville et son port, Toulon mérite largement une visite ou un séjour. Le vieux Toulon arbore fièrement son atmosphère méridionale et populaire avec le linge qui sèche aux fenêtres, les placettes ombragées, les rues animées, les bars de quartier… Le cours Lafayette accueille un marché quotidien haut en couleurs et en senteurs, provençal par excellence. La Haute Ville fut bâtie sous l’impulsion de Napoléon qui fit raser les fortifications pour construire de grandes artères. Parmi les bâtiments remarquables de cette époque, l’opéra théâtre est réputé pour son acoustique exceptionnel. La place de la Liberté, l’une des plus belles de Toulon, est bordée par d’élégants immeubles du XXème S. Vous remarquerez la large façade du Grand hôtel où séjourna l’impératrice Eugénie.
Dominant et protégeant la ville, le mont Faron est le lieu de balade privilégié des Toulonnais. Culminant à 584 m, il offre un magnifique panorama sur la rade et les îles d’Hyères, au milieu des chênes verts, des genêts, des genévriers… Inoubliable : l’accès au mont Faron en téléphérique.
A l’abri du mont Faron, la rade de Toulon avait presque une vocation naturelle à devenir militaire. Un atout exploité par les Romains qui découvrirent le site. Malheureusement, le port fut détruit durant la Seconde guerre mondiale. Reconstruit, il perdit néanmoins de son charme. Premier port militaire français, il abrite la majeur partie de la force d’action navale. La Marine nationale y emploie pas moins de 20 000 militaires et 10 000 civils. Ne manquez pas la visite en bateau de la rade. Le musée de la Marine vous contera toute l’histoire militaire de Toulon.

Hyères

Entre Toulon et Saint-Tropez, accoudée à la presqu’île de Giens, Hyères bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle. Le centre historique de Hyères conte 2400 ans d’histoire au travers d’un dédale de ruelles pavées, des vestiges d’une enceinte fortifiée et de palais du XIXème S. Dominant la ville, les ruines du château médiéval des Seigneurs de Fos offrent un magnifique panorama. La villa Noailles, quant à elle, symbolise l’architecture de l’entre-deux guerres et abrite un centre d’art contemporain.
C’est en 1881 que Hyères devient officiellement Hyères-les-Palmiers. La ville est un grand centre de production de palmiers durant le XXème siècle. Aujourd’hui encore, on cultive 100 000 plants par an de différents spécimens et toutes les grandes avenues de Hyères en sont pourvues.
Grâce à la presqu’île de Giens, large avancée de terre dans la mer, Hyères déroule 25 km de plages avec deux façades maritimes. A l’ouest, la plage de l’Almanarre est très appréciée des véliplanchistes. Plus calme avec des eaux peu profondes, la façade Est attire plutôt les familles. Au cœur de la presqu’île, l’étang des Pesquiers est fréquenté par quelque 270 espèces d’oiseaux migrateurs et sédentaires. A Giens même, de petites plages se nichent entre les rochers offrant un joli cadre face aux îles d’Hyères.

L’île de Porquerolles

Face à la presqu’île de Giens, la plus grande des îles d’Hyères s’étire sur 7 km de long et 3 de large. Bénéficiant d’un climat privilégié, Porquerolles arbore une végétation quasi tropicale. Très fréquentée durant l’été, l’île reste le paradis des cyclistes et des randonneurs. Au gré de votre découverte, vous croiserez des plages paradisiaques, d’anciens forts militaires, des espaces boisés, un vignoble et un conservatoire botanique.

L’île de Port-Cros

Port-Cros est non seulement une île mais aussi un parc national. Avec l’île de Bagaud et les îlots environnants, elles forment le plus petit parc national de France et le seul maritime. On ne vient pas à Port-Cros pour ses plages. Il y en a très peu, rapport à ses falaises escarpées. En revanche, les randonneurs seront aux anges avec 35 kilomètres de pistes balisées.

Bormes-les-mimosas

Capitale du mimosa dans le Var, la cité médiévale se pare, de décembre à mars, d’une longue « écharpe bouton d’or », explosion de jaunes et de parfums. Pas moins de 90 espèces de mimosas y ont été répertoriées. La commune porte cette particule fleurie depuis 1920, époque aussi de l’organisation de son premier Corso, l’un des plus anciens de la Côte d’Azur. Classé parmi les plus beaux villages de France, on déambule dans les ruelles de cette cité médiévale du 12ème siècle. Doté d’un microclimat, Bormes possède de nombreux jardins dont le dernier en date est entièrement dédié à des plantes australiennes… En descendant sur la mer, Bormes longe le Gaou, le Cap Bénat, l’anse de Cabasson où se situe le Fort de Brégançon…