Loire-Atlantique : Presqu’île de Guérande – Côte d’Amour

Pornic

Au sud de la Loire-Atlantique et au cœur de la presqu’île de Retz, Pornic s’articule autour d’un centre-ville médiéval. Du haut de son château, Pornic veille ainsi sur la baie de Bourgneuf. Connu sous le nom de château de Barbe Bleue, l’édifice fut effectivement au XVème siècle, propriété de Gilles de Rais.
Ce n’est pas moins d’une quinzaine de kilomètres de plages et criques qui s’étirent le long du littoral. Pornic compte aussi deux ports de plaisance et un port de pêche. Dans le domaine de la p^che, Pornic est d’ailleurs réputé pour ses pêcheries à carrelets. Ces stations de pêche sur pilotis jalonnent tout le littoral

Saint-Nazaire

Saint est une ville récente, née avec son port, il y a seulement 150 ans. Aujourd’hui il concentre toujours toutes les attentions. A commencer par Escal’Atlantique où, dans l’ancienne base sous marine, un « paquebot » emmène les visiteurs à la découverte des grandes routes maritimes et recrée l’ambiance de ces bateaux de légende. Assistez à la construction de ces géants des mers en visitant les chantiers navals, un site industriel qui s’étire sur une centaine d’hectares le long de la Loire. Pour en savoir plus sur la ville et son histoire, rendez vous à l’écomusée.

La Baule

Imaginez une baie avec 9 kilomètres de sable fin ! Véritable cœur de la station bretonne, la plage rythme la vie bauloise tout au long de l’année, et plus encore en été. Si les immeubles s’alignent sur le front de mer, le charme de La Baule se situe juste derrière, dans la pinède. La station balnéaire s’est développée à la fin du XIXème siècle avec l’arrivée du chemin de fer. Des villas aux styles hétéroclites ont vite envahi la pinède. Venus de tous horizons, les propriétaires ont marqué de leurs empreintes et de leurs origines l’architecture de leurs maisons : mas provençal, chalet savoyard, demeures basques, normandes et bien sûr bretonnes. A chaque extrémité de la plage, les stations du Pouliguen et de Pornichet abritent deux ports de plaisance importants.

Batz-sur-Mer

Sur la route qui mène au Croisic, au bord de la côte sauvage, Batz-sur-mer est surtout connu pour ses marais salants. Une ascension de la Tour de l’église Saint-Guénolé avec ses 184 marches, (70 mètres de haut), permet de contempler l’Océan d’un côté et le coteau guérandais ainsi que les marais salants de l’autre. Depuis plus d’un millénaire, le paludier façonne les marais pour récolter la Fleur de sel et le gros sel. Un patrimoine riche qui lui vaut le nom de Pays Blanc (Gwenrann en breton). Le Musée des Marais Salants vous permettra de comprendre le fonctionnement des salines et le travail du paludier. Un univers dans lequel on pénètre à travers une exposition de 1500 objets, maquettes, films… C’est toute l’histoire du sel et de la région qui vous est contée ici.

Le Croisic

A l’extrémité ouest de la presqu’île guérandaise, Le Croisic étale le long de ses quais une ville ancienne avec des maisons à pans de bois. C’est au XVIème siècle qu’elle connut son véritable essor avec un port en pleine prospérité. Les navires marchands du nord de l’Europe viennent y vendre bois, fer, étain, charbon. Tandis que les bateaux en partance chargent les cales de sel. La cité est aussi réputée alors pour la pêche à la morue, à la sardine et au hareng. Aujourd’hui, le port a conservé une activité importante plutôt tournée vers les espèces nobles (soles, langoustines, crevettes, coquilles Saint-Jacques…). A l’entrée de la ville, l’Océarium du Croisic vous invite à parcourir trois océans et rencontrer leurs habitants : requins d’Australie, manchots du cap, pieuvres géantes, méduses… Un bassin tactile permet de patouiller dans l’eau et de toucher coquillages
et crustacés. Pour le plus grand bonheur des enfants !

Guérande

Celle qui a donné son nom à la presqu’île marque le passage du Pays Blanc (celui du sel) au Pays Noir (celui des marais). Parfaitement conservée, Guérande est sans nul doute l’une des plus belles villes de la région. Quatre portes ponctuent l’enceinte fortifiée qui s’étend sur près de 1,5 kilomètre. Elle fut élevée à la fin du Moyen Age. Guérande était alors en pleine prospérité avec le commerce du sel et du vin. Une puissance que la cité va perdre au fil du temps avec l’ensablement de son port. Le long de ses ruelles pavées, on déambule au gré des boutiques, crêperies, galeries d’art et ateliers… Au bout de la rue principale, la collégiale Saint-Aubin mélange les styles gothiques flamboyants et romans. Si l’édifice fut considérablement remanié au cours des siècles, il donne tout de même une bonne vision de l’architecture religieuse du Moyen Age.
Autour de la ville (principalement au sud), les marais salants déploient un paysage exceptionnel de 2 000 ha fait de miroirs d’eau parsemés de petits monticules blancs. Depuis 1996, les marais de Guérande sont classés Site remarquable au Patrimoine mondial. 250 paludiers y récoltent 12000 tonnes de sel par an. De nombreuses solutions s’offrent à vous pour les découvrir : la Maison des Paludiers à Saillé, terre de Sel, en calèche...

Piriac-sur-Mer

Avec ses ruelles fleuries et ses anciennes maisons bretonnes Piriac a été labellisée « Petite cité de caractère » en 2002. C’est au XVIIIème siècle que la ville connaît son véritable essor économique avec ses pêcheurs qui arment pour la pêche à la morue vers Terre-Neuve. Au XIXème, Piriac attire de grands écrivains tels que Gustave Flaubert ou Alphonse Daudet ou Emile Zola. Ce dernier écrivit d’ailleurs une nouvelle, « Les Coquillages de Monsieur Chabre », dont le cadre se déroule à Piriac. La maison dans laquelle il séjourna fait face au port, à côté de l’église. On aime aussi Piriac pour son littoral. Le long du chemin des douaniers, sur la Pointe du Castelli, de petites criques alternent avec d’autres plus grandes. Dans les rochers, on pêche de multiples coquillages : moules, bigorneaux, palourdes, crevettes…